Avec Sylvain Creuzevault et les élèves du Conservatoire national supérieur de Paris, le théâtre de la parole de Pasolini fait vibrer les murs de La Commune. Pylade, cinquième étude pasolinienne du metteur en scène, propose de métamorphoser nos valeurs.
Pylade s’inscrit dans le projet Études pasoliniennes commencé au Conservatoire national supérieur de Paris en 2024. Après quatre textes déjà adaptés, La Commune invite Sylvain Creuzevault à poursuivre avec Pylade, une pièce écrite en vers libres en 1966 et qui s’appuie sur le théâtre grec.
Pasolini prend comme point de départ L’Orestie et, plus précisément, Les Euménides. Dans sa pièce poétique, l’auteur met en avant ce que Eschyle avait déjà saisi : les changements en acte dans la société. Ainsi Oreste devient le symbole de nouvelles valeurs, Pylade représente l’intellectuel bourgeois qui épouse une idéologie révolutionnaire et Électre, la sœur d’Oreste, incarne les traditions.
Si Pylade, montée avec les élèves du Conservatoire national, est pour Sylvain Creuzevault une étude, c’est bien parce qu’il s’agit « pour les acteurices de se former en se forgeant une autonomie dans l’art de jouer en répétition », selon le metteur en scène. Les voix des chœurs, essentiels à la pensée et à l’esprit critique, discordantes et séparées des protagonistes, sont au centre faisant entendre la modernité politique du texte.
>>> Durée 2h
Pasolini prend comme point de départ L’Orestie et, plus précisément, Les Euménides. Dans sa pièce poétique, l’auteur met en avant ce que Eschyle avait déjà saisi : les changements en acte dans la société. Ainsi Oreste devient le symbole de nouvelles valeurs, Pylade représente l’intellectuel bourgeois qui épouse une idéologie révolutionnaire et Électre, la sœur d’Oreste, incarne les traditions.
Si Pylade, montée avec les élèves du Conservatoire national, est pour Sylvain Creuzevault une étude, c’est bien parce qu’il s’agit « pour les acteurices de se former en se forgeant une autonomie dans l’art de jouer en répétition », selon le metteur en scène. Les voix des chœurs, essentiels à la pensée et à l’esprit critique, discordantes et séparées des protagonistes, sont au centre faisant entendre la modernité politique du texte.
>>> Durée 2h
