Avec ce programme "Beles, Belles", découvrez des rêveries d’amour féminines dans les chansons de toile et autres chants du XIIIe siècle ! Dans le cadre d'"Octobre médiéval" à la basilique cathédrale Saint-Denis.
Ces poèmes en langue d’oïl, appelés "chansons de toile" ou "chansons d’histoire", nous viennent du nord de la France et des manuscrits du XIIIe siècle. Ils portent une voix singulière : celle d’un désir féminin affirmé, exprimé à travers le chant et la broderie.
Dans ces œuvres, une jeune femme noble, souvent isolée, cherche à tromper l’ennui et le chagrin en se consacrant à des tâches domestiques — lire, tisser, broder. Ce cadre intime devient le théâtre d’une narration poétique où le temps semble suspendu, étiré par l’attente de l’être aimé, toujours absent. Le motif de la beauté féminine, omniprésent, s’incarne dans le mot « Bele » — Bele Yolanz, Bele Doette… — qui résonne comme une invocation du désir.
À mi-chemin entre poésie épique et lyrique, ces chansons tracent les méandres de l’amour avec une délicatesse rare. Leurs mélodies, parfois très ornées, exigent du chanteur une virtuosité qui met en valeur la tension dramatique et les obstacles du sentiment amoureux. Qu’elles aient été écrites par des femmes ou non, ces voix féminines s’élèvent au-delà des limites imposées par leur époque, affirmant une présence, une sensibilité, une liberté.
L’interprétation musicale de ces pièces, portée par l’ensemble Diabolus in Musica, sublime cette beauté intérieure et extérieure, et donne corps à ce droit au désir, à cette parole féminine longtemps enfouie.
>>> Ouverture prochaine des réservations pour ce concert.
Dans ces œuvres, une jeune femme noble, souvent isolée, cherche à tromper l’ennui et le chagrin en se consacrant à des tâches domestiques — lire, tisser, broder. Ce cadre intime devient le théâtre d’une narration poétique où le temps semble suspendu, étiré par l’attente de l’être aimé, toujours absent. Le motif de la beauté féminine, omniprésent, s’incarne dans le mot « Bele » — Bele Yolanz, Bele Doette… — qui résonne comme une invocation du désir.
À mi-chemin entre poésie épique et lyrique, ces chansons tracent les méandres de l’amour avec une délicatesse rare. Leurs mélodies, parfois très ornées, exigent du chanteur une virtuosité qui met en valeur la tension dramatique et les obstacles du sentiment amoureux. Qu’elles aient été écrites par des femmes ou non, ces voix féminines s’élèvent au-delà des limites imposées par leur époque, affirmant une présence, une sensibilité, une liberté.
L’interprétation musicale de ces pièces, portée par l’ensemble Diabolus in Musica, sublime cette beauté intérieure et extérieure, et donne corps à ce droit au désir, à cette parole féminine longtemps enfouie.
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